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Le courtier, un atout stratégique face à la complexité croissante du marché de l’énergie
En 2025, le rôle du courtier en énergie n’a jamais été aussi stratégique pour les entreprises. L’augmentation de la volatilité des prix, les réformes réglementaires successives, les exigences en matière de décarbonation et les évolutions du TURPE 7 (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité, en vigueur depuis février 2025) complexifient la lecture du marché. Dans ce contexte, les dirigeants d’entreprise, responsables achats ou énergie, peinent à identifier seuls les leviers d’optimisation.
Un courtier en énergie qualifié permet :
- D’accéder à une analyse de marché en temps réel, intégrant les hausses de capacité, les mécanismes de capacité ou les prix de gros (spot et futures).
- De mettre en concurrence les fournisseurs sur des critères contractuels adaptés à chaque profil de consommation : durée, type d’offre, flexibilité, indexation.
- D’optimiser les coûts réglementaires, notamment le TURPE, devenu plus technique depuis sa dernière réforme.
- D’accompagner l’entreprise dans sa stratégie de transition énergétique (autoconsommation, garanties d’origine, effacement).
Le gain est double : économique et opérationnel. À titre d’exemple, selon la Commission de régulation de l’énergie, les écarts entre les offres peuvent dépasser 15 % sur un même profil.
Un choix parfois jugé superflu ou perçu comme une simple intermédiation
Malgré ces avantages, certaines entreprises hésitent encore à faire appel à un courtier en énergie. Trois principales objections sont souvent avancées :
- Perception d’un surcoût : certaines directions achats estiment pouvoir négocier seules, sans frais d’intermédiation.
- Manque de transparence : le métier de courtier pâtit encore parfois d’une image floue, notamment concernant les modalités de rémunération (commission intégrée ou forfait).
- Multiplication des interlocuteurs : certaines entreprises préfèrent limiter les intervenants pour centraliser la gestion de leur contrat d’énergie auprès d’un fournisseur unique ou d’un consultant interne.
De plus, les offres dites "standardisées" proposées par les fournisseurs peuvent sembler rassurantes, bien que rarement optimisées pour les particularités d’un site ou d’un groupe multi-sites.
Le courtier, un partenaire de confiance à condition de bien le choisir
Face à la complexité technique et réglementaire actuelle, faire appel à un courtier n’est plus une option marginale, mais un levier de performance énergétique et financière. Le tout est de choisir un partenaire certifié, transparent et expert du secteur, capable d’accompagner ses clients sur :
- La négociation des contrats, bien sûr, mais aussi
- La gestion de la relation fournisseur sur la durée du contrat
- La conformité réglementaire (CEE, TURPE, décret tertiaire, etc.)
- La préparation à l’évolution du mix énergétique et aux objectifs ESG
Le bon courtier est celui qui agit comme une extension du service énergie de l’entreprise, avec un engagement de résultats mesurables, une transparence totale sur ses honoraires, et une veille active sur les opportunités à saisir.
En 2025, ne pas s’entourer d’un courtier en énergie, c’est prendre le risque de passer à côté de gisements d’économies, d’erreurs contractuelles ou d’opportunités réglementaires. Dans un environnement de plus en plus technique, instable et exigeant, le courtier est devenu un partenaire indispensable pour piloter l’énergie avec stratégie.
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